Pendant que Thomas Ruyant et Sam Goodchild s’élancent sur le Vendée Globe, embarquez pour le Tour du Monde des Vulnérables : une odyssée à la découverte du pouvoir de la vulnérabilité.
Tempêtes féroces, vagues de 30m, collision avec des cargos, tout peut arriver. Et nos skippers partent avec une seule certitude : à un moment, forcément, quelque chose va mal se passer…
En fait, pour boucler un Vendée Globe, il ne faut pas être sûr de sa force : il faut avoir accepté sa vulnérabilité.
Alors comme Thomas et Sam, embarquez pour le Tour du Monde des Vulnérables et découvrez le pouvoir de la vulnérabilité.
En tant qu’entrepreneur, je me suis longtemps senti fort, capable de surmonter toutes les épreuves. Jusqu’à rencontrer ma propre vulnérabilité. Sans aucun doute la rencontre la plus déterminante et la plus enrichissante de toute mon existence. Celle-ci m’a transformé et m’a fait prendre conscience de tout son potentiel. C’est ce trésor que je veux partager.
Depuis le début de ma carrière, j’ai toujours eu à coeur de me servir de mes performances pour faire bouger les lignes. Avec Alexandre, on a voulu aller plus loin dans l’ambition d’agir pour les Hommes et la planète. La vulnérabilité n’est pas une faiblesse ; c’est notre plus grande mesure du courage.
On est tous vulnérables à un moment de notre vie, sur le terrain personnel ou professionnel. Mais quelque part, plus l’expérience est dure, plus on apprend. Et plus on sait apprécier le reste.
Il a fallu que je me retrouve confronté à mes vulnérabilités les plus profondes, notamment lors de mon burn-out, pour comprendre tout ce qu’elles ont à apporter. Assumée, la vulnérabilité peut ne plus être une faiblesse, mais devenir au contraire une forme de puissance.
J’ai trouvé ça assez incroyable de voir cet énorme mot VULNERABLE flotter sur une si grande voile. Pour moi, c’est un geste fort qui symbolise à la fois l’ambition et l’envie d’aller de l’avant.
La vulnérabilité est un puissant antidote au fatalisme. Elle nous oblige à penser chaque frein personnel comme une source de solutions continues, les plus accessibles et les plus universelles possible.
Il faut accepter sa propre vulnérabilité avant de commencer à accepter celle de l’autre. Les plus grands collectifs se distinguent par leur capacité à vivre et à travailler ensemble, sincèrement et en vérité.
Vulnérables ? Alors ensemble, mobilisables. La maladie nous rend vulnérable. Par le soin, la recherche et l’attention à l’autre, nous faisons équipe pour affronter et aider à dépasser cette épreuve.
Notre entreprise a traversé une période de profonde vulnérabilité lorsque nous avons perdu Audrey, co-fondatrice de l’agence et ma meilleure amie. Se confronter à nos vulnérabilités nous a appris à les reconnaître et à vivre avec. Elles nous conduisent à changer notre regard sur la vie, sur nos fragilités, et à mobiliser des ressources et pouvoirs insoupçonnés.
Nous sommes tous vulnérables, parce qu’humains et donc fondamentalement imparfaits. La vulnérabilité peut être affective, psychique, sociale ou physique. Dans tous les cas, elle est une invitation à s’ouvrir à l’autre.
La vulnérabilité nous met à égalité et favorise la création de liens. Il suffit, dans un groupe, d’inviter chacun à partager une vulnérabilité pour rapprocher les participants de manière impressionnante et créer “un commun”.
La rencontre des vulnérabilités peut créer des liens humains extrêmement profonds et gratifiants. Si l’on souhaite une société qui permet de prendre soin de soi, des autres et du vivant, il faut affirmer et partager nos vulnérabilités !
Nous l’expérimentons souvent dans les lieux que nous créons : accepter la vulnérabilité est un moteur de lien très puissant. Elle aide chacun à se sentir légitime et à agir ensemble, même si on ne sait pas bien faire ou si on ne se sent pas tout de suite à l’aise.
Accepter de ne pas être tout puissant, c’est source d’une richesse relationnelle qui nous dépasse. C’est une véritable école de la confiance. On passe d’une logique de “gagner vs perdre” à une logique de “donner ET recevoir”. La vulnérabilité nous libère des relations utilitaires.
Les bateaux VULNERABLE montrent bien que la vulnérabilité n’empêche rien : on peut être vulnérable et faire le tour du monde !
Dans nos familles, à l’école, à l’université, au travail, la vulnérabilité nous concerne tous. Elle a le pouvoir extrêmement fort de créer du lien social, de la profondeur et de l’humanité entre les acteurs.
Il y a mille et une façons d’être blessé. Accueillir ses vulnérabilités, c’est reconnaître que nous sommes des êtres de relations et rompre avec l’image de la perfection pour accueillir qui nous sommes vraiment. Être vivant, c’est être vulnérable.
Très tôt, j’ai touché du doigt ce qu’était la vulnérabilité, qu’elle soit physique ou existentielle. Ça a toujours été un moteur, je l’ai toujours pris du côté lumineux. Comme le dit le proverbe : “on tombe 7 fois, et on se relève 8”.
Qui aurait cru que nos plus grandes faiblesses pouvaient être nos forces les plus puissantes ! La vulnérabilité n’est pas un fardeau, mais au contraire une force, une source de résilience, de créativité , d’humanité, d’empathie et de force.
La prise de conscience de sa vulnérabilité peut être un moteur puissant et durable pour se mettre en action vers les autres.
La vulnérabilité permet de trouver de nouvelles voies de résilience, tout en stimulant notre capacité d’adaptation. La mettre de côté, c’est s’exposer à subir. Et oublier de se réinventer !
Sur l’eau, les marins sont vulnérables, mais ils doivent en même temps être performants. Nous devrions nous inspirer d’eux, dans nos sociétés, pour réconcilier performance et vulnérabilité.
